Le «bad boy» du football français fait encore parler de lui. Exclu de l'équipe de France en pleine Coupe du monde pour ses insultes envers Raymond Domenech, Nicolas Anelka n'a rien oublié. Alors que L'Equipe avait révélé publiquement, le samedi 19 juin, le clash ayant opposé le sélectionneur et son joueur à la mi-temps de France-Mexique le jeudi 17 juin, l'attaquant de Chelsea a porté plainte, mardi, contre le quotidien. Sa ligne d'attaque ? Les propos relatés en une ne sont pas exactement ceux que l'intéressé a tenu envers son entraîneur.
Un avenir en Bleu obscurci
Admettons. A son actif, la plupart de ses coéquipiers ont d'ailleurs contredit, eux aussi, l'exactitude des propos publiés. Mais aucun, en revanche, n'a mis en doute l'accrochage verbal et la violence des mots. Et leur mutinerie ? Elle était davantage un soutien à leur camarade écarté qu'une contestation des faits. Désormais, un combat juridique s'instaure donc entre le joueur et L'Equipe. Chacun fera valoir ses arguments.
En attendant, l'action de Nicolas Anelka n'est pas anodine. A 31 ans, et après ce nouveau dérapage, l'attaquant de Chelsea sait pertinemment que son avenir en Bleu s'est obscurci pour de bon. A moins d'un miracle, Laurent Blanc ne sélectionnera plus l'ancien Parisien. Et à l'heure où les Bleus du Mondial, pour la plupart attachés à Nicolas Anelka, vont d'abord devoir retrouver du crédit sur un plan personnel, on peut douter fortement d'une nouvelle fronde en soutien au banni de l'Afrique du Sud.
Anelka s'attaque aux conséquences plutôt qu'aux causes
Nicolas Anelka a donc choisi sa ligne de conduite. S'attaquer aux conséquences plutôt qu'aux causes. A l'image de son entretien post-Coupe du monde accordé à France-Soir, le Londonien se concentre cette fois sur les révélations de L'Equipe. Les raisons profondes de l'échec des Bleus et ses insultes envers Domenech passent au second plan...