Gourcuff père répond à Maldini

Après la victoire face à Rennes (2-0) samedi lors du derby breton, l'entraîneur de Lorient, Christian Gourcuff, a tenu à défendre son fils, Yoann, taclé les deux pieds en avant par Paolo Maldini vendredi. Le Merlu s'est dit choqué par l'attaque frontale de l'ancien défenseur du Milan AC, même s'il doute que l'ancien international italien ait vraiment tenu de tels propos. «Déjà, je ne suis pas sûr que ce soit de Maldini… Mais il y a des choses qui me sont insupportables» , a réagi Gourcuff.

C. Gourcuff – «tout casser ou ne rien dire»

«C'est le monde actuel… Là, il y a deux solutions, soit tout casser, soit ne rien dire. Il vaut mieux ne pas répondre, mais c'est très, très méchant» , s'est indigné Gourcuff père. Yoann a-t-il été aussi insupportable que le dit Maldini, rejeté par le groupe rossonero pour son manque d'implication et son individualisme ? «Le Milan a fait le maximum pour récupérer Yoann après son prêt à Bordeaux, je le sais car j'y étais. S'il avait eu ce comportement à Milan, ils n'auraient pas tout fait pour le récupérer» , s'est étonné Gourcuff.

Gourcuff père et Triaud ne comprennent pas

Resté deux saison en Lombardie, de 2006 et 2008, le meneur de jeu lyonnais aurait d'ailleurs conservé des liens avec la famille Maldini. «Yoann jouait avec les enfants de Maldini cet été. Il y a des choses très bizarre» , a plaidé Gourcuff au micro de Canal+ samedi soir après le derby breton, un match auquel l'ancien Bordelais, blessé, a assisté depuis les tribunes. Parole contre parole… Faut-il croire Paolo ou Christian ?

Samedi, le président des Girondins, Jean-Louis Triaud, avait lui aussi pris la défense de son ancien poulain. «Yoann n'est pas comme ça. Un numéro dix qui ne joue pas collectif, c'est un petit peu bizarre. Cela ne correspond pas du tout à ce que l'on a connu de Yoann à Bordeaux. Il était bien intégré avec ses partenaires, chaleureux avec eux et collectif sur le terrain. Il n'a laissé que de bons souvenirs ici» , a-t-il raconté. Gourcuff avait-il retenu les leçons de ses déboires milanais, ou en a-t-il toujours été ainsi ?