C'était dans l'air du temps, c'est désormais officiel : Juninho (36 ans) quittera bien Al-Gharrafa en fin de saison. Après deux saisons à Doha, au Qatar, «Juni» retrouvera son Brésil natal en juin. La destination ? Vasco da Gama, comme prévu. L'ancien Lyonnais (2001-2009) terminera donc sa carrière dans le club de Rio de Janeiro, dont il a porté les couleurs de 1996 à 2001.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Juninho a fait de gros efforts financiers pour faciliter la transaction. En fin de contrat avec sa formation qatarie, l'ancien international brésilien a accepté de toucher 260 euros mensuels à Vasco da Gama ! Une somme proche du salaire minimum en vigueur au Brésil, à savoir 237 euros.
Un salaire 1461 fois moins élevé qu'à Lyon !
Des conditions salariales rares dans le milieu du football, qui plus est pour un joueur de la trempe de l'ancien capitaine de l'OL. Rappelons que ce spécialiste ès coup-francs touchait près de 380.000 euros mensuels lors de ses dernières années rhodaniennes, soit 1461 fois plus qu'à Vasco. Et, depuis son arrivée à Al Gharrafa en 2009, il est rémunéré 250.000 euros, hors primes. Soit 961 fois son futur salaire !
Mais les primes, justement. C'est grâce à elles que «Juni» pourraient voir ses émoluments gonfler sensiblement. «Je suis revenu avec un salaire minimum et je gagnerai plus si nous atteignons nos objectifs», a d'ailleurs reconnu le milieu sud-américain sur le site officiel de son futur club.
50% sur les futurs contrats pubs…
En effet, Juninho percevra des primes de performances en fonction des parcours de Vasco en championnat et en Copa Libertadores. Mais, surtout, le Brésilien sera intéressé à hauteur de 50% sur les futurs contrats publicitaires de sa formation (sûrement le temps de son contrat). Un joli coup, sachant que son retour devrait booster l'image du club de Rio. En résumé, Juninho revient d'abord pour le football en déclarant son empressement à rejoindre ses futurs coéquipiers et de ressentir à nouveau tout "l'amour" des supporters de Vasco à son égard, mais n'a pas perdu tout sens des affaires.