Le spectacle était finalement au rendez-vous. Après une rencontre très musclée et hachée à l'aller, le Real Madrid et le FC Barcelone ont livré une partie agréable à regarder en demi-finale retour de la Ligue des Champions. En maîtrisant une nouvelle fois son sujet, le Barça n'a pas volé sa qualification pour la finale et, comme ils pouvaient s'y attendre, les Merengue ne sont pas parvenus à renverser la vapeur. La faute une nouvelle fois à l'arbitrage, selon la Maison Blanche.
La semaine passée, José Mourinho accusait les Blaugrana d'avoir corrompu l'arbitre M. Stark. Cette fois-ci, c'est le but injustement refusé à Gonzalo Higuain qui fait polémique. M. De Bleeckere, qui dirigeait la rencontre mardi, n'a pas échappé aux critiques madrilènes. A commencer par celles d'Aitor Karanka, qui a fait part de l'indignation du Mou. «Une fois de plus, comme tous les Madrilènes, il est indigné. (...) Il avait dit que ça serait impossible que nous passions et ça l'a été. Le but annulé a tout changé», a-t-il déclaré.
C. Ronaldo - «c'était mission impossible 4»
De son côté, Cristiano Ronaldo l'a mauvaise. L'international portugais n'hésite pas à en remettre une couche en insinuant une nouvelle fois que les Catalans étaient protégés par les hommes en noir. «C'était mission impossible 4. Nous savions que c'était ce qui allait se passer. Nous sommes habitués depuis le premier match. Celui qui connaît le football sait que le Barça est très protégé. Nous devons vivre avec ces injustices», a lâché l'attaquant madrilène.
Le Real s'estime donc lésé avec cette faute sifflée contre CR7, qui annulait l'ouverture du score. Soucieux de ne pas se faire réprimander par l'UEFA, Iker Casillas indique seulement que l'expulsion au match aller à peser lourd dans la balance. Mais les Merengue ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. En refusant le jeu la semaine dernière, les Madrilènes se sont pénalisés et préfèrent se retrancher derrière les décisions arbitrales. Des critiques qui ne resteront pas impunies puisque le cas de Mourinho, qui risque une suspension, sera étudié le 6 mai prochain.