Les valeurs en hausse
Un coin de ciel Bleu
En se faisant accrocher par l'Angleterre (1-1), l'équipe de France n'a pas débuté l'Euro de la meilleure des manières. Néanmoins, même si la déception est légitime dans le camp tricolore après ce résultat, il y a de bonnes raisons d'être optimiste pour la suite de la compétition. Avec un peu plus de réalisme et une défense plus hermétique, les Bleus pourraient connaître de belles satisfactions lors de cette compétition. Vivement les prochains rendez-vous.
La Russie a un bon Advocaat
S'il y a une nation qui a fait forte impression lors de la première journée de la phase de poules de l'Euro, c'est bien la Russie. En étrillant la République Tchèque 4-1, les Russes ont démarré la compétition de la meilleure des manières, eux qui avaient déjà marqué les esprits en dominant l'Italie 3-0 en match de préparation. S'il garde les pieds sur terre, le sélectionneur de la Russie, Dick Advocaat, reconnaît tout de même que son équipe nourrit de grosses ambitions pour cet Euro. Demi-finalistes en 2008, les Russes pourraient faire au moins aussi bien en 2012.
Tyton se pointe
La Pologne s'est découvert un nouveau héros en la personne de Przemyslaw Tyton. Appelé à prendre la place de Wojciech Szczesny, exclu, dans les cages, le gardien remplaçant polonais a permis à son équipe de conserver le point du match nul contre la Grèce (1-1). Avec cet arrêt, Tyton est entré dans l'histoire de l'Euro : le portier polonais devient le premier gardien de la compétition à arrêter un penalty juste après être entré en jeu.
A part ça ? Minée par des problèmes extra-sportifs, on ne l'attendait pas forcément à pareille fête. Mais l'Italie a fait belle impression dimanche en tenant tête à l'Espagne (1-1), championne d'Europe en titre et grande favorite de cette édition 2012.
Les valeurs en baisse
Oranje ô désespoir
Candidats à la victoire finale, les Néerlandais sont bien mal entrés dans leur Euro. Opposés à l'équipe supposée la plus faible du groupe B, le Danemark, les hommes de Bert Van Marwijk se sont inclinés 1-0. Malgré un nombre assez incroyable d'occasions, les Oranje n'ont jamais su renverser la vapeur. Les individualités néerlandaises devront jouer davantage en équipe face à l'Allemagne puis contre le Portugal lors de leurs deux prochaines rencontres. Sinon, les Pays-Bas risquent fort de rentrer à la maison beaucoup plus tôt que prévu.
Un Teuton en-dessous
Certes, l'Allemagne n'a pas raté ses débuts dans cet Euro en prenant trois points d'entrée contre le Portugal (1-0). Mais force est de constater que pour un prétendant à la victoire finale, la Mannschaft a d'énormes progrès à faire, comme l'a justement souligné Joachim Löw. Si les Portugais avaient cru en leur chance plus tôt et avaient connu plus de réussite, eux qui ont touché les montants à deux reprises, les Allemands seraient peut-être très inquiets avant d'affronter les Pays-Bas mercredi. Attention, la chance finit souvent par tourner…
Fabregas n'est pas le Messi
C'était l'interrogation du sélectionneur espagnol avant le début de cet Euro : en l'absence de Villa, qui de Torres, Negredo ou Llorente aligner en pointe face à l'Italie ? Vicente Del Bosque a finalement décidé… de ne pas décider en privilégiant l'option Cesc Fabregas. Ce qui vaut aujourd'hui pas mal de critiques à l'ex-entraîneur du Real Madrid. En voulant copier le modèle barcelonais, Del Bosque s'est trompé. Car Fabregas, même s'il a marqué, n'a pas les qualités face au but adverse d'un Messi. S'il n'est pas non plus un vrai avant-centre, ce dernier possède lui un sens du but à faire pâlir plus d'un renard des surfaces…
A part ça ? Battue par la Croatie 3-1 dimanche, l'Irlande a déjà un pied en dehors de l'Euro. Avec l'Espagne et l'Italie à affronter à présent, les hommes de Giovanni Trapattoni devront réussir deux miracles pour poursuivre leur route dans cette compétition.
A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !