Empêtré dans les procédures administratives depuis le début de l'été, Luzenac reste dans l'inconnu. Le club ariégeois sera auditionné mercredi par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), dans l'espoir de voir son accession en Ligue 2 validée. Montée déjà retoquée par la Ligue. Et quand les politiques s'en mêlent, le tumulte prend de l'ampleur.
L'hypocrisie de la Ligue
Sur France Info dans la matinée, le secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard blâmait la Ligue. «Il y a une hypocrisie de la Ligue qui empêche l'accession des amateurs au monde professionnel. Soit on reste dans une sorte de club fermé avec 18 clubs en Ligue 1 et accession parrainée, soit on continue à donner un intérêt sportif aux championnats» , lâchait-il.
Thiriez ne se laisser pas marcher dessus
Une pression mal digérée par le président de la LFP Frédéric Thiriez, qui a vivement réagi par le biais d'un communiqué dévoilé dans la soirée. «Je comprends que Thierry Braillard subit la pression de ses amis politiques de l'Ariège. Mais la Ligue ne fait qu'appliquer ses règlements qui sont les mêmes pour tous les clubs et qui s'imposent à Luzenac (...) pour des raisons évidentes d'équité» , explique-t-il dans un premier temps, prêt à en découdre.
Et l'intervention d'un représentant du gouvernement, de manière aussi directe et prononcée, est loin de lui convenir. «Je ne céderai donc à aucune pression politique d'où qu'elle vienne» , achève Thiriez. À se demander si l'intervention de Thierry Braillard dans ce dossier ne se révélera finalement pas néfaste pour le petit village de l'Ariège…
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