Tottenham : pourquoi Pochettino se passe de Nkoudou

Il aura fallu attendre de longues semaines de négociations avec l'Olympique de Marseille pour enfin conclure le transfert de Georges-Kévin Nkoudou cet été. Tottenham s'est offert le milieu offensif de 21 ans contre 13 millions d'euros.

Patient, le manager Mauricio Pochettino a prouvé qu'il appréciait particulièrement l'ancien Nantais qui attendait la fin des discussions à l'hôtel. Seulement voilà, avant la 16e journée de Premier League, Nkoudou ne compte que 5 petites apparitions pour 35 minutes de jeu en championnat.

Pochettino ne s'inquiète pas

Une situation qui commence à intriguer en Angleterre. Interrogé sur les difficultés du Français, le technicien argentin a souligné le temps d'adaptation nécessaire à toutes ses recrues. «Il est très jeune, il est venu de Marseille et il a seulement joué une demi-saison, a rappelé l'Argentin. Maintenant, il ne joue pas beaucoup. Il a le potentiel d'un bon joueur mais on ne peut pas le mettre en face de ses responsabilités dès le premier jour et lui dire : «Allez, tu dois réaliser des performances.» »

«Il doit travailler dur, comprendre la philosophie de l'équipe, dans une culture et un niveau de discipline totalement différents, a expliqué Pochettino. (...) Il ne faut pas être injuste avec Nkoudou, il est difficile de l'évaluer aussi tôt. Nous devons lui donner plus de temps et il a besoin de montrer sa réelle qualité pour faire grimper sa confiance.»

Pas de panique pour Nkoudou

Un discours plutôt rassurant pour Nkoudou, même si l'ancien Nantais attend surtout une titularisation et non des mots de la part de son coach. Mais pour le moment, la recrue estivale n'a pas à paniquer. On le sait, beaucoup de joueurs, notamment tricolores, ont connu des difficultés d'adaptation en Premier League avant de se révéler. D'autant que le natif de Versailles a la chance d'avoir son compatriote Hugo Lloris comme capitaine.

Selon vous, Georges-Kévin Nkoudou a-t-il les moyens de s'imposer à Tottenham ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.