Ca y est, il est là, Neymar est officiellement un joueur du Paris Saint-Germain. Recruté pour 222 millions d'euros au FC Barcelone, le Brésilien, attendu comme le Messie par les supporters du club de la capitale, aura la lourde tâche de devenir le symbole du projet QSI, débuté en 2011. Avec le capitaine de la Seleçao, Unai Emery va pouvoir compter sur un crack absolu en attaque, capable de faire exploser n'importe quelle défense.
Une fois qu'on a dit ça, comment l'entraîneur basque pourrait monter son onze-type désormais ? Une mission qui relève du casse-tête tant le réservoir de joueurs offensifs est incroyable. Si un milieu de terrain supplémentaire pourrait débarquer (Fabinho, Seri, Dendoncker, Danilo Pereira), certains Parisiens vont devoir mettre les voiles pour gagner du temps de jeu ailleurs et permettre au PSG de récupérer des liquidités non négligeables. D'ici-là, Emery a les cartes en mains pour monter une équipe galactique.
Le 4-2-3-1, la meilleure solution ?
Adepte de ce système, l'Ibère, qui l'a rarement utilisé la saison passée, pourrait enfin se baser dessus lors des prochains mois. A priori, Kevin Trapp, qui maintient à distance Alphonse Areola, devrait rester titulaire dans le but alors que la défense ne devrait pas nous réserver de surprise, Daniel Alves, Thiago Silva, Marquinhos ou encore Layvin Kurzawa ayant une longueur d'avance sur leurs concurrents respectifs.
En passant avec un milieu à deux, quels pourraient être les deux joueurs qui se détacheraient pour évoluer dans cette configuration ? Si Marco Verratti reste intouchable, Adrien Rabiot pourrait être le principal bénéficiaire de cet éventuel changement si un nouveau concurrent ne débarque pas dans l'immédiat. Le jeu de transition voulu par Emery, qui se veut plus direct et rapide, devrait contraindre Thiago Motta, qui n'a plus ses jambes de 20 ans, à rejoindre le banc, alors que Blaise Matuidi, qu'on annonce proche d'un départ, semble trop offensif pour occuper un tel rôle.
La véritable question, avec le 4-2-3-1, est de savoir qui accompagneraient Neymar, positionné à gauche de l'attaque, et Edinson Cavani, indiscutable en pointe ? Deux places possibles pour une ribambelle de prétendants. Angel Di Maria, Julian Draxler, Javier Pastore ou encore Lucas ont bien évidemment leur mot à dire, tandis que Giovani Lo Celso, Gonçalo Guedes et Jesé, toujours là, semblent en retrait. Les choix sont nombreux, et il se pourrait que Draxler, dans une position de meneur de jeu, son poste de prédilection, ainsi que Di Maria, à droite, puissent épauler le Brésilien et l'Uruguayen. Si les supporters parisiens rêvent de voir El Flaco prendre les clés du jeu, sa fragilité physique, qui lui a valu un nombre incalculable de blessures ces dernières années, pourrait le laisser en retrait par rapport à l'Allemand.
Un 4-2-3-1 avec Draxler en 10
Un 4-2-3-1 avec Pastore en 10
Le 4-3-3 offensif... pour libérer Di Maria ?
Beaucoup de fans du PSG ne veulent plus voir le fameux 4-3-3 mis en place par Laurent Blanc trois années durant. Mais il y a différentes façons de faire avec cette composition. Comme évoqué plus haut, le poste de gardien et la défense ne devraient pas poser de soucis à Emery. En revanche, les postes plus avancés pourraient soulever des interrogations intéressantes. Fini le milieu à trois composé par Verratti, Motta et Matuidi, qui a fait son temps, l'ancien coach du FC Séville pourrait innover en alignant un trident Verratti-Rabiot-Di Maria.
Si les deux premiers ont les qualités pour jouer en tant que sentinelle ou relayeur, la nouveauté serait d'intégrer l'Argentin dans ce trio. Un poste qu'il affectionne tout particulièrement, où il a fait des ravages au Real Madrid l'année de la Decima (2014), derrière la BBC. L'avantage ici, c'est que Di Maria, qui n'est jamais aussi fort que lorsqu'il est un lieutenant, en atteste sa très belle Coupe du monde au Brésil dans l'ombre de Lionel Messi, serait libéré de son statut de leader dont il ne veut pas et qu'on lui a trop souvent collé depuis son arrivée il y a deux ans, à tort. Le bon moyen pour lui de montrer enfin qu'il a tout du grand joueur recruté pour 63 millions d'euros malgré la possibilité d'une vente de dernière minute à ne pas écarter.
En attaque, peu ou pas de surprises. Neymar occuperait donc le couloir gauche aux côtés de Cavani. Qui pour se positionner à droite ? A priori, Draxler semble être le plus apte à dépanner dans ce couloir, la polyvalence du Germanique, capable de jouer à tous les postes offensifs, pouvant faire l'affaire. Mais il ne faudrait pas sous-estimer l'apport de Lucas, qui s'il s'est souvent montré décevant depuis son arrivée en 2013, pourrait profiter du contexte concurrentiel pour avoir un sursaut d'orgueil, lui qui devrait être le seul Brésilien du club à ne pas débuter la saison dans un rôle de titulaire.
Un 4-3-3 avec Di Maria en milieu relayeur
Et si, et si... le 4-2-2-2 ?
Et si cette configuration était la plus adéquate pour ce PSG ? En remontant dans nos très proches souvenirs, trois équipes, pas forcément attendues, ont remporté leurs championnats respectifs avec ce schéma de jeu : l'Atletico Madrid en 2014, Leicester en 2016 et Monaco en 2017. Si les deux premières équipes ont avant tout brillé par leur solidité défensive, le récent vainqueur de la Ligue 1 a pu compter sur une attaque de feu pour tout écraser sur son passage. Le PSG, lui, a suffisamment de qualités pour réussir à allier les deux.
Là aussi, on prend les mêmes et on recommence. Trapp, Alves, Thiago Silva, Marquinhos et Kurzawa derrière, Verratti et Rabiot au milieu. L'avantage avec cette formation, c'est que les deux jeunes talents pourraient avoir l'occasion de se projeter vers l'avant plus facilement, tour à tour, à condition que les deux milieux offensifs excentrés, que pourraient être Di Maria et Draxler, effectuent le travail défensif nécessaire pour assurer la solidité du bloc.
Devant, on retrouverait un duo de choc composé de Cavani et Neymar. Une idée à laquelle Emery pourrait réfléchir puisque les deux joueurs ont déjà évolué avec un autre attaquant axial à leurs côtés en sélection. Ce qui pourrait permettre à El Matador d'être un peu moins seul à se battre au coeur des défenses adverses alors que l'Auriverde pourrait mettre à contribution ses qualités dans une position moins latérale, et, de temps à autres, décrocher pour prendre les commandes du jeu.
Un 4-2-2-2 avec Neymar en attaque
Le onze de rêve après le 31 août...
Si pour le moment, aucun départ n'a été acté, le PSG pourrait rapidement se mettre à dégraisser avant d'enregistrer des nouveaux renforts. Serge Aurier, Grzegorz Krychowiak, Matuidi, Hatem Ben Arfa ou encore Jesé sont les candidats les plus crédibles à un départ. Mais d'autres joueurs comme Di Maria, Lucas ou même Pastore, dont la valeur marchande reste importante, pourraient se retrouver sur la sellette afin de libérer de la place dans un effectif pléthorique.
Avec Neymar, le PSG a réalisé un coup incroyable que personne n'imaginait. A partir de là, on peut aisément se demander si les décideurs franciliens ne vont pas nous réserver une autre surprise de taille. Les dernières indiscrétions révèlent que Paris reste toujours dans le coup pour Kylian Mbappé, malgré l'avance considérable prise par le Real Madrid dans ce dossier. Le Monégasque, pas insensible à l'intérêt parisien, n'a toujours pas décidé concernant son avenir et un coup de Trafalgar n'est pas à écarter.
Un autre de ses partenaires pourrait également faire le forcing pour rallier l'Île-de-France : Fabinho. Avec l'arrivée de Neymar et le contingent très important de Brésiliens, le milieu polyvalent, jusqu'ici discret, pourrait faire le nécessaire pour rejoindre Paris, qui n'hésiterait pas à mettre le prix pour l'enrôler malgré la réticence de l'ASM de le vendre à un concurrent direct. En tout cas, ce serait une opportunité en or pour lui à tous les niveaux. Et puis sinon, Jean Michaël Seri (Nice) serait un plan B pas si désagréable...
Un 4-2-2-2 de rêve avec Fabinho et Mbappé ?
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