Tottenham : Mourinho, le "Special One" perd de sa superbe

«Je m'inquiétais de ne pas avoir d'options offensives sur le banc, maintenant je n'ai plus d'options pour les titulaires. (…) Plus d'attaquant, plus de mercato. La seule chose qui peut nous aider maintenant, c'est notre public. C'est tout ce que je peux demander, parce que mes joueurs ne peuvent pas en faire plus.»

Avant d'affronter le RB Leizpig (0-1) mercredi, pour le compte du 8e de finale aller de la Ligue des Champions, José Mourinho ne se faisait guère d'illusion. Privé de ses attaquants phares Harry Kane et Heung-min Son, tous deux blessés, le Portugais avançait avec des possibilités limitées.

Une énième contre-performance pour le Mou

Et les difficultés imaginées en conférence de presse se sont rapidement confirmées sur le terrain. Battu à domicile, le club londonien se retrouve en ballotage défavorable avant le match retour. Et ce revers a confirmé les difficultés du Lusitanien sur la scène européenne... Mourinho a ainsi enregistré une septième contre-performance d'affilée en phase à élimination directe de C1 !

Désormais, Mourinho et ses équipes ont enchaîné 4 nuls et 3 défaites, à partir des 8es de finale de Ligue des Champions. Autrement dit, le «Special One» n'a plus remporté un match à partir de ce stade de la compétition dans la Coupe aux grandes oreilles depuis le 8 avril 2014 et une victoire contre le Paris Saint-Germain (2-0) avec Chelsea. Une éternité pour le coach des Spurs, et une statistique qui fait tâche pour l'un des entraîneurs les plus respectés du monde.

Mourinho ne capitule pas, mais…

En attendant, le Mou croit en sa bonne étoile, et espère renverser Leipzig au retour, le 10 mars prochain. «1-0, c'est 1-0, pas 10-0, le résultat reste ouvert. On ne serait pas la première équipe à perdre le match aller à domicile 1-0 et à se qualifier ensuite. Ce qui fait que je garde confiance, c'est l'esprit, la mentalité de mes joueurs, ce qu'ils sont, pas seulement comme joueurs, mais surtout comme mecs et comme groupe.» Malgré tout, le technicien lusitanien craint une chose : le calendrier, avec un effectif très décimé.

«J'aimerais être le 1er juillet, mais ce n'est pas le cas, a-t-il regretté. Nous ne sommes que le 19 février.(…) Nous allons continuer à nous battre. Mais comme je l'ai dit précédemment, les joueurs de Chelsea ont regardé le match à la télé. Avec de l'eau gazeuse, des citrons, des biscuits. Et là nous jouons samedi à midi, merci beaucoup. Nous n'allons pas très bien dormir car le match approche vite.» Le rendez-vous avec Chelsea, le prochain adversaire en Premier League samedi (13h30) est pris.

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