OM : Boudjellal relance encore le dossier de la vente !

Après une très grosse présence sur la scène médiatique, Mourad Boudjellal avait décidé d'opter pour une stratégie plus discrète. Associé à Mohamed Ayachi Ajroudi dans un projet de rachat de l'Olympique de Marseille, l'homme de 60 ans a réaffirmé ses ambitions ce mardi.

Au micro de la radio RMC, l'ancien président du club de rugby de Toulon a relancé ce dossier avec une certitude de son côté : le propriétaire de l'OM Frank McCourt va finir par craquer.

M. Boudjellal - «l'OM va se vendre»

«L'OM va se vendre. Par contre, je ne peux pas vous garantir que ce sera à nous. Mais ça va se vendre. Pourquoi ? Parce que ce club peut devenir un gouffre pour Frank McCourt. Quand vous avez un stade de 67 000 places, avec 4 000 places en hospitalité, qui est vide, c'est long sur une saison. Quand vous avez escompté une augmentation des droits TV, et que le diffuseur vous dit, finalement, je ne vais pas payer, ça fait beaucoup au budget», a détaillé Boudjellal.

«Quand vous avez dit : bon, allez, on va prendre des points en Coupe d'Europe, on va peut-être même passer le premier tour, ça fera du gras... Au bout d'un moment, je crois que Frank McCourt, en l'espace de quelques mois, il a changé d'avis», a-t-il estimé. Reste à savoir si la proposition d'Ajroudi, qui a beaucoup fait parler, sera la plus intéressante pour McCourt dans l'hypothèse d'une vente.

Boudjellal ne lâche rien

En tout cas, de son côté, Boudjellal refuse d'avoir le moindre regret et continue donc de s'investir totalement dans ce projet. «Il n'y a que les combats qui ne sont pas menés qui sont perdus d'avance. Quand je me lève chez moi, le matin, je regarde la Méditerranée. Frank McCourt voit l'Atlantique. Beaucoup d'amis ont poussé pour que je récupère ce club. Le plus grave, ce n'est pas de réussir ou d'échouer, c'est de ne pas essayer. Ce club a un potentiel incroyable, il suffit de se baisser pour le ramasser. Ce n'est pas ce qui est fait depuis plusieurs années», a-t-il lancé.

«Le club a une identité qui peut générer une adhésion collective comme il en a rarement existé. Il faut une histoire à raconter à laquelle les gens adhèrent, ce n'est pas qu'une histoire de Powerpoint, il faut faire rêver. Surtout, il faut être sincère», a terminé Boudjellal avec une nouvelle pique en direction de l'actuel président phocéen Jacques-Henri Eyraud. Une sortie qui risque de faire du bruit…

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