Coupe du monde : Lizarazu croit aux Bleus... mais fait une demande à Deschamps

Depuis le Brésil en 1962, aucun tenant du titre n'est parvenu à conserver sa couronne en Coupe du monde. Et, à moins de deux mois du coup d'envoi de l'édition 2022, il faut avouer que les observateurs sont de moins en moins nombreux à miser sur un nouveau sacre des Bleus le 18 décembre au Qatar.

La bande à Didier Deschamps sort en effet d'une campagne chaotique en Ligue des Nations et le petit espoir né de la victoire contre l'Autriche (2-0) a rapidement été refroidi par la nouvelle défaite face au Danemark (0-2) dimanche.

Les Bleus toujours favoris ?

Malgré cette méforme prolongée, le champion du monde 1998, Bixente Lizarazu, maintient les Tricolores parmi ses 3 favoris pour le tournoi. «J'en mettrais trois sur la même ligne : le Brésil, la France et l'Espagne» , propose ainsi le consultant de TF1 ce mercredi dans les colonnes de L'Equipe, avant de justifier son optimisme. «Les dernières prestations pas très probantes ? Mais elles ne l'étaient pas non plus avant la Coupe du monde 2018, donc on ne peut pas trop se focaliser là-dessus. Il y a les blessés, bien sûr (une quinzaine lors du dernier rassemblement, ndlr). (…) On a une attaque incroyable avec Benzema, Mbappé, Griezmann... Et, sur le banc, Giroud, Coman, peut-être Dembélé. On espère toujours que Mbappé pourra nous sortir de situations très compliquées.»

Lizarazu pas fan des pistons

Pour autant, le Basque l'admet : il croirait un peu plus aux chances des Bleus si son ex-coéquipier Deschamps abandonnait le système en 3-4-1-2 privilégié depuis un an. En cause d'après lui : le niveau des pistons Benjamin Pavard ou Jonathan Clauss à droite et Theo Hernandez à gauche. «J'ai une vraie interrogation sur le système. Je ne suis pas du tout convaincu par ce que j'ai vu. En fait, c'est très difficile de trouver le piston idéal. Pour moi, il n'existe pas. Et ce qui se fait de mieux au niveau mondial n'est pas français. Donc je ne comprends pas trop pourquoi on insiste... Mais Didier Deschamps a déjà montré qu'il pouvait changer de système en cours de phase finale» , a glissé l'ex-latéral gauche du Bayern Munich, telle une bouteille jetée à la mer. Reste à savoir si le coach tricolore, qui avait su faire preuve de pragmatisme en repassant à une défense à 4 en juin, réserve une surprise pour le Mondial…

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