Alors qu'un grand nettoyage de printemps était attendu sur la capitale, le PSG semble reparti pour un tour, à un président près. Si Charles Villeneuve a pris le relais de Simon Tahar, lui-même intérimaire d'Alain Cayzac, rien n'a vraiment changé pour l'heure au Paris Saint-Germain. Au point de se demander ce qui ne tourne pas rond dans la tête des actionnaires et en particulier celle de Sébastien Bazin. Souhaite-t-il vraiment couler le club ? Compte-t-il investir suffisamment d'argent pour rebâtir une équipe compétitive ? De quels messages les maintiens en poste de Paul Le Guen et Alain Roche sont-ils porteurs ?
HSBC avait un plan
Le choix de l'homme fort de Colony Capital de propulser l'ex-patron des Sports de TF1 à la tête du club a de quoi surprendre quand on sait que l'établissement HSBC avait formulé une offre des plus juteuses. L'entreprise bancaire était prête à racheter 49% des parts du PSG pour 50 M€ et rajouter 100 M€ pour recruter de bons joueurs. Dans sa valise, HSBC aurait fait venir José Mourinho qui devrait finalement rejoindre l'Inter Milan. L'entraîneur portugais avait d'ailleurs commencé à discuter avec le défenseur de Chelsea Ricardo Carvalho, le meneur de jeu du Barça Deco, et son coéquipier l'attaquant Samuel Eto'o. Du beau monde qui pourrait finalement le suivre en Lombardie.
Cette offre juteuse de HSBC n'a pas été retenue par Bazin qui a préféré engager Villeneuve, ce qui cache peut-être d'autres projets. Alors qu'Arsène Wenger serait mêlé à cette décision, la rumeur va plus loin désormais, assurant que le manager d'Arsenal serait prêt à reprendre les rênes du PSG une fois son contrat achevé avec les Gunners, soit dans trois ans. Il pourrait alors venir en compagnie de son ancien vice-président David Dein qui aurait l'intention d'investir dans le capital du club de la capitale. Mais d'ici là, de l'eau aura coulé sous les ponts de la Seine, et peut-être le club avec…