Séville : Ramos fait déjà forte impression !

En retrouvant le FC Séville 18 ans plus tard, Sergio Ramos n'était pas certain de l'accueil réservé par les supporters.

Certains vivent toujours comme une trahison son départ au Real Madrid en 2005. Mais le défenseur central de 37 ans n'a pas tardé à dissiper les doutes.

Ramos a réussi ses débuts

L'Espagnol, qui a privilégié son club formateur, quitte à refuser des offres lucratives, a commencé par recevoir une ovation lors de sa présentation au stade Sanchez-Pizjuan.

Mais surtout, Ramos a réussi sa première contre Las Palmas (1-0) dimanche en Liga. L'ancien Parisien a en effet rendu une bonne copie et contribué au premier succès du FC Séville cette saison. Son sauvetage peu académique sur la frappe de Sory Kaba a permis aux Andalous de garder leur cage inviolée. Il existe un doute sur une possible main. Mais les arbitres n'ont rien dit.

Déjà un modèle dans le vestiaire

Le plus bavard sur le terrain, c'était plutôt Ramos si l'on en croit son entraîneur José Luis Mendilibar. «C'est lui qui parle sur le terrain, qui donne de la voix» , a constaté le technicien après la rencontre. Et ses coéquipiers ne s'en plaignent pas, à l'image du défenseur français Loïc Badé. «C'est très rassurant, a témoigné l'ancien Rennais sur beIN Sports. Juste sa présence dans le groupe aux entraînements déjà, ça nous permet à tous d'être plus professionnels parce qu'on a un exemple.»

«On a tous envie de travailler, on a tous à coeur de faire encore mieux, a-t-il ajouté. Et ça se confirme sur le terrain. Le fait qu'il soit là, ça nous rassure beaucoup, ce n'est que du positif pour l'équipe.» Fidèle à lui-même, le principal intéressé reste perfectionniste et explique qu'il a encore besoin d'enchaîner les matchs pour être au niveau. Ramos devra aussi s'adapter au style voulu par son coach, en désaccord avec les relances tentées dimanche.

L'avertissement de Mendilibar

«On doit changer ses idées, a prévenu Mendilibar. Il veut relancer de derrière et notre jeu n'est pas celui-ci. On pratique un jeu plus direct pour jouer dans le camp adverse. On sort d'un moment difficile la saison dernière et on ne veut pas revivre certaines choses.» Reste à savoir si Ramos oubliera ses habitudes avant d'affronter le Racing Club de Lens mercredi (21h) en Ligue des Champions.

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