Super Ligue : Pérez défend son projet en allumant l'UEFA !

Avec la Super Ligue, le président du Real Madrid Florentino Pérez persiste et signe ! Malgré l'immense fiasco connu par le projet lors de son lancement en avril 2021, le boss des Merengue reste convaincu de sa vision.

Actuellement, deux clubs sont toujours membres de la SL : le Real et le FC Barcelone. Et Pérez compte bien aller au bout de ses idées.

F. Pérez - «la Super Ligue est plus que jamais nécessaire»

Présent lors de l'assemblée générale des socios madrilènes ce samedi, le boss du Real a fermement défendu le plan de la Super Ligue. «La situation est très grave. Le principal problème est que les dirigeants agissent sans penser aux supporters. Le football européen n'appartient pas au président de l'UEFA. Le football espagnol n'appartient pas au président de la Liga. Le football n'est le monopole de personne. C'est pourquoi le projet de Super Ligue est plus que jamais nécessaire. Le but est d'offrir le meilleur du football. Ce sont les clubs qui doivent contrôler leur destin», a réclamé Pérez.

«De plus en plus de clubs perdent des millions chaque année. Et je réclame davantage de règles sur le fair-play financier que certains clubs ne respectent pas en toute impunité. Le projet de Super Ligue a subi ces dernières années des campagnes incessantes de désinformation et de manipulation. On nous a même accusé de vouloir quitter les ligues nationales. Je tiens à vous dire que c'est totalement faux», a-t-il clarifié. Sur ce dossier, Pérez se trouve dans l'attente du jugement, le 21 décembre prochain devant la Cour de Justice de l'Union européenne, du monopole de l'UEFA pour avoir la possibilité de passer à l'étape supérieure.

L'UEFA pointée du doigt

En attendant, l'Espagnol ne s'est pas privé de tacler l'instance européenne, notamment par rapport à la nouvelle formule de la Ligue des Champions à partir de l'exercice 2024-2025. «L'UEFA ? Personne ne comprend vraiment le nouveau modèle de la Ligue des Champions, c'est absurde. Le désastre de ce format est évident : les droits ont perdu de la valeur. C'est un système qui sert ses dirigeants. Les besoins des joueurs et des supporters ne sont pas pris en compte. Nous espérons que le 21 décembre marque le début d'une nouvelle ère pour le bien du foot», a prévenu Pérez. Autant dire que le combat continue…

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