Même loin des terrains, Neymar continue de faire l'actualité. Actuellement forfait pour l'intégralité de la saison 2023-2024 après une sérieuse blessure au genou, l'attaquant d'Al-Hilal a été assigné aux prud'hommes par une ex-employée à Paris pour travail dissimulé.
Alors que cette mère de famille brésilienne réclame 368 000 euros à l'ancien joueur du Paris Saint-Germain, cette dernière a pris la parole pour justifier cette procédure.
Du travail même la nuit, un licenciement sans soutien…
Toujours en France sans papiers, la femme de 35 ans a dévoilé des conditions de travail particulièrement contraignantes sans avoir été déclarée entre janvier 2021 et octobre 2022. «Ils m'ont demandé (de rester plus longtemps dans la maison, ndlr) et j'ai dit oui parce que j'en avais besoin. Être une mère célibataire avec quatre enfants n'est pas une plaisanterie. Le week-end, je travaillais toute la nuit. Comme je devais rentrer tôt le lendemain matin, je dormais sur place. Mais je n'ai jamais reçu de prime de nuit. J'ai fait mes heures comme ils me l'ont demandé, mais je ne le savais pas», a-t-elle expliqué pour Record. Le tout sans contrat de travail, avec un règlement en espèces, sans le paiement des heures supplémentaires et sans le moindre jour de congé.
Et au moment de la naissance de son 4e enfant, la Brésilienne, en charge du ménage mais aussi d'autres tâches comme de faire les ongles de la compagne du joueur, a été totalement abandonnée par l'entourage de Neymar. «La secrétaire m'a appelée et m'a dit : 'Voici votre salaire, vous n'avez plus besoin de venir, réglez votre vie personnelle (sa grossesse, ndlr)'. Ils m'ont dit d'aller chercher mon argent auprès de l'agent de sécurité à l'entrée principale. Je me suis retrouvée sans aucun soutien. On m'a même coupé l'électricité pendant une semaine...», a-t-elle raconté.
Une tentative d'un accord à l'amiable sans réponse
Loin de vouloir provoquer une polémique, l'Auriverde a d'ailleurs expliqué qu'elle avait tenté de trouver un accord à l'amiable, via ses avocats, avec son compatriote. Mais le courrier recommandé adressé à l'ancien Parisien en juin n'a pas eu la moindre réponse… Par le biais de l'un de ses chargés de communication, Day Crespo, Neymar a assuré qu'il n'avait pas été mis au courant de cette approche. Mais la lettre a bien été «signée à son domicile de Bougival», selon les représentants de la plaignante. Une histoire qui n'arrange pas l'image du joueur de 31 ans.
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