OM : malgré les critiques, Germain enchanté par ses années marseillaises

Après 12 ans de carrière étalés sur les pelouses de France, Valère Germain a décidé de drastiquement changer de vie après ses deux dernières saisons passées à Montpellier.

De l'autre côté du globe, le Marseillais de 33 ans évolue désormais au Macarthur FC, un club de Sydney, où le week-end venu, il peut par exemple côtoyer les anciens Lyonnais Marcelo (Western Sydney Wanderers) et Damien Da Silva (Melbourne Victory).

Germain n'a pas été affecté par les critiques

Loin, très loin de Marseille (16 881 km), de son Vieux-Port et surtout de son Vélodrome, Valère Germain s'est livré sur son aventure phocéenne, dans un entretien accordé à So Foot. L'attaquant, passé au préalable par Monaco et Nice, a visiblement été emballé par son séjour dans les Bouches-du-Rhône. «J'ai eu la chance que cela se passe vraiment bien au quotidien avec mes coéquipiers. Il y avait une super ambiance dans le vestiaire, je m'entendais bien avec tout le monde, et ce, même si, la deuxième année, on n'a pas eu des résultats exceptionnels», a reconnu le champion de France 2017.

Un bilan positif donc, et ce, malgré le statut de tête de turc que s'est adjugé le Français, bien malgré lui. «J'essayais de ne pas faire attention à ce qu'il se disait, s'est souvenu Germain. Bien sûr, de temps en temps, tu entends les critiques, mais une fois que je rentrais chez moi, j'oubliais tout. L'OM est un club très médiatisé, donc quand tu es sous les feux des projecteurs, c'est plus intense qu'ailleurs. Et puis c'est l'époque des réseaux : dès que quelque chose sort, cela prend des proportions incroyables. C'était peut-être une petite mode aussi de m'attaquer, une critique facile. Mais je ne me sens pas mal du tout en tout cas quand je repense à ça, c'est le foot d'aujourd'hui. Je suis content de ce que j'ai fait là-bas. J'aurais pu faire mieux, mais je n'ai pas du tout un souvenir catastrophique de Marseille», a détaillé l'intéressé.

Le face-à-face contre Oblak toujours ancré…

L'attaquant aurait pu s'éviter toute raillerie du genre pour l'entièreté de sa vie marseillaise, si seulement il était parvenu à faire trembler les filets de Jan Oblak, le gardien de l'Atletico Madrid, dès l'entame de la finale de Ligue Europe en 2018. Ce soir-là, l'OM s'est lourdement incliné face aux Espagnols (0-3) mais son sort aurait pu être différent, si Germain avait mieux exploité la passe en profondeur de Dimitri Payet dès la 4e minute de jeu.

«Tu es obligé d'y repenser. Maintenant, c'est ancré en moi. J'aurais évidemment aimé que ce soit différent. Est-ce que si j'avais marqué à ce moment-là, on aurait gagné ? Je n'en sais rien. Est-ce que si derrière, on ne fait pas non plus cette petite erreur, cela n'aurait-il pas été différent non plus ? Personne ne le sait, personne ne le saura. On ne peut pas refaire le match, même si indéniablement, mon face-à-face a été un moment important dès la deuxième ou troisième minute du match. Avec le recul, je me dis surtout que ça a changé la suite de mon aventure à Marseille», a confessé Germain. C'est indéniable : après avoir marqué 18 buts lors de sa première saison à l'OM, il en a cumulé 13 sur les trois exercices suivants.

Valère Germain a-t-il été critiqué à juste titre selon vous à l'Olympique de Marseille ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...