Lazio : Tudor et Guendouzi, ça recommence...

C'est un peu comme si tout était déjà écrit d'avance. Lors de la nomination d'Igor Tudor sur le banc de la Lazio Rome, pour succéder à Maurizio Sarri, les regards s'étaient tournés vers Mattéo Guendouzi. De nombreux suiveurs de la Ligue 1, notamment du côté de Marseille, glissaient déjà quelques messages sceptiques pour le milieu de terrain français, déclassé par le Croate à l'OM la saison dernière. Et cela n'a pas loupé…

Tudor l'envoie sur le banc

Pour le premier match de Tudor sur le banc du club romain, samedi lors de la victoire contre la Juventus Turin (1-0), Guendouzi a débuté sur le banc des remplaçants. Pas une surprise pour certains, donc. Et un véritable camouflet pour l'international tricolore. Titulaire indiscutable sous les ordres de Maurizio Sarri, limogé avant la trêve internationale, il aurait sans doute débuté ce choc de Serie A dans le onze de départ avec son ancien coach.

Après la rencontre, le coach laziale a justifié sa décision. «Guendouzi ? L'idée initiale était de laisser jouer ceux qui n'étaient pas en équipe nationale. Ensuite, Lazzari a eu un problème, j'ai donc titularisé Marusic et Zaccagni» , a-t-il expliqué. Entré avant la pause suite à la blessure d'Eduardo Camavinga, le Français a disputé un peu plus de 45 minutes lors du match amical entre le France et le Chili (3-2) mardi.

Guendouzi passeur décisif

Pas sûr que les explications de Tudor seront suffisantes pour éteindre le début de polémique. Ni pour calmer totalement Guendouzi. Entré à la 80e minute hier, le Tricolore a eu un geste rageur en direction de son banc après avoir délivré la passe décisive à Adam Marusic dans le temps additionnel (90e+4). Comme un geste de défi lancé à son nouveau coach, pourtant élogieux à son égard depuis son arrivée récente dans la capitale italienne.

«C'est un sanguin, un gagnant. Il veut jouer tous les matchs, je suis content de le retrouver. Il a une grande personnalité, nous ferons de bonnes choses ensemble» , avait assuré Tudor la semaine dernière. A Marseille, il n'a jamais vraiment su composer avec le profil du milieu relayeur, l'utilisant souvent à un poste de milieu offensif dans son 4-3-2-1. L'histoire va-t-elle se répéter dans la Botte ? Affaire à suivre…

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