Les Dieux grecs étaient derrière l'Olympiakos ! - Débrief et NOTES des joueurs (Olympiakos 1-0 ap Fiorentina)
L'Olympiakos triomphe enfin en Europe ! Le club grec a remporté la première Coupe d'Europe de son histoire en battant la Fiorentina (1-0 ap) ce mercredi en finale de la Ligue Europa Conférence. C'est en revanche une nouvelle désillusion pour la formation italienne, un an après sa défaite en finale de cette même compétition face à West Ham.
La Fiorentina un cran au-dessus en première période
Au-dessus dans la maîtrise du ballon, les Italiens ont fait la meilleure impression dans le premier acte. Ils ont même pensé prendre l'avantage après dix minutes de jeu sur un but refusé pour un hors-jeu de Milenkovic. Derrière, Bonaventura a gâché deux belles occasions pour la Viola : d'abord sur une frappe trop écrasée dans la surface, puis en perdant un face à face avec le gardien grec quelques instants plus tard.
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A l'image d'une reprise de Gonzalez complètement dévissée à 5 mètres du but sur un corner, les joueurs de Vincenzo Italiano ont gâché leur domination avec un manque de justesse dans le dernier geste. De leur côté, les Grecs ont moins convaincu dans le jeu mais ils ont tout de même eu des opportunités au cours du premier acte. Très remuant devant, Podence a obligé Terracciano à se détendre sur une frappe depuis l'entrée de la surface. Puis il a encore inquiété le gardien italien en coupant un corner au premier poteau.
El Kaabi assomme la Fiorentina en prolongation
Après la pause, la rencontre a été beaucoup plus brouillonne. La Fiorentina n'a pas retrouvé sa maîtrise du premier acte face à une équipe de l'Olympiakos plus agressive dans les duels mais toujours aussi peu précise en phase offensive. Cela a donné une seconde période ouverte, avec un ballon allant d'un camp à l'autre, mais sans beaucoup d'occasions de but à se mettre sous la dent. Kouamé a gâché une opportunité sur une frappe ratée et détournée par Tzolakis, puis Iborra a envoyé une tête à côté du cadre sur un coup franc dans l'autre surface.
Sans but inscrit en 90 minutes, les deux équipes ont dû jouer une demi-heure supplémentaire. L'Olympiakos a retrouvé un second souffle durant cette prolongation. Ce sont les Grecs qui se montraient dangereux et donnaient le rythme. Jusqu'à faire craquer la Fiorentina sur une tête d'El Kaabi à la suite d'un centre venu de la gauche (1-0, 116e) ! Le buteur marocain sera le héros d'une nuit qui s'annonce longue et festive à Athènes.
La note du match : 4/10
Cette finale ne restera pas dans les mémoires en terme de qualité technique. Les deux équipes ont offert un spectacle assez pauvre techniquement, avec un jeu haché et beaucoup de déchet des deux côtés. Seul le but dans la prolongation et la belle ambiance dans les dernières minutes viennent relever la note de cette finale.
Le but :
- Côté gauche, Hezze envoie un centre vers le premier poteau, où El Kaabi devance un défenseur pour battre Terracciano sur une tête (1-0, 116e).
Les NOTES des joueurs
Maxifoot a attribué une note (sur 10) commentée à chaque joueur.
L'homme du match : Konstantinos Tzolakis (7,5/10)
Si El Kaabi sera le héros de cette finale avec son but, l'Olympiakos peut aussi grandement remercier son gardien. Ce dernier a été déterminant dans cette finale pour maintenir le score à 0-0 lorsque la Fiorentina dominait. Il gagne un face à face avec Bonaventura, s'impose deux fois face à Kouamé, puis se montre encore décisif en prolongation sur un tir d'Ikoné
OLYMPIAKOS :
Konstantinos Tzolakis (7,5) : lire le commentaire ci-dessus.
Rodinei (5) : le latéral droit n'a pas eu un match facile. Il a souffert face à la vitesse et la technique de Kouamé pendant une grande partie de la rencontre. Le Brésilien a été plus serein après la sortie de l'Ivoirien, même s'il est resté relativement maladroit balle au pied.
Panagiotis Retsos (7) : un match en deux temps pour l'ancien Stéphanois. Fébrile pendant environ 50 minutes, le Grec s'est métamorphosé après un choc à la tête. Tout proche du KO, il est ensuite revenu sur la pelouse en affichant une nouvelle détermination et gagnant tous ses duels pour repousser le danger à de nombreuses reprises. Etonnant !
David Carmo (7) : le défenseur central a été au rendez-vous sur cette finale. Costaud à l'impact, dominateur dans les airs, il a montré l'exemple derrière. Un peu moins inspiré dans la relance.
Francisco Ortega (4,5) : le latéral gauche a eu du mal à fermer son couloir en première période. Le danger est souvent venu de son côté pour l'Olympiakos durant le premier acte. Du mieux après la pause malgré un apport offensif assez faible. Remplacé à la 91e par Quini (non noté).
Vicente Iborra (5,5) : vainqueur de la Ligue Europa à quatre reprises, l'Espagnol a apporté son expérience des grands rendez-vous dans l'entrejeu. Il a eu un gros volume de jeu et a été solide à la récupération. Il manque une occasion de but sur une tête qui file à côté du poteau.
Santiago Hezze (6) : le milieu de terrain aura longtemps livré un match correct. Avec des espaces à couper pour gêner le jeu adverse, il a été sérieux sur le plan défensif avec plusieurs ballons grattés. Néanmoins, on retiendra surtout cette passe décisive pour El Kaabi dans la prolongation.
Konstantinos Fortounis (4) : sans être mauvais, il a été peu trouvé par ses partenaires et a donc peu pesé sur les débats. Le capitaine de l'Olympiakos s'est surtout illustré par ses efforts défensifs. Remplacé à la 73e par Stevan Jovetic (non noté).
Chiquinho (4) : avec seulement 31 ballons touchés en 77 minutes, le milieu offensif n'a pas eu une grande influence dans le jeu de son équipe. Quelques passes inspirées mais un match trop discret dans l'ensemble. Remplacé à la 78e par André Horta (non noté), qui s'est distingué en tirant très bien ses coups de pied arrêtés.
Daniel Podence (4,5) : très remuant devant, le Portugais a été le joueur de l'Olympiakos le plus dangereux en première période. Il a eu deux occasions de marquer, mais Terracciano a été vigilant sur sa frappe à l'entrée de la surface puis sa tête au premier poteau. Il n'a pas réussi à tenir ce rythme après la pause. Remplacé à la 106e par Giorgios Masouras (non noté).
Ayoub El Kaabi (5) : la soirée a longtemps été compliquée pour l'avant-centre de l'Olympiakos. Parfaitement muselé par Milenkovic, le Marocain a été sevré de ballons pendant plus de 90 minutes et n'a pas eu la moindre occasion à se mettre sous la dent. Jusqu'à cette 116e minute et ce but sur sa seule véritable opportunité. Un match longtemps raté mais sauvé par ce but décisif qui offre la C4 à son équipe. Remplacé à la 120e+2 par Youssef El Arabi (non noté).
FIORENTINA :
Pietro Terracciano (6) : le gardien de la Fiorentina a été décisif en première période sur une frappe de Podence puis sur une tête au premier poteau de l'ailier portugais. Pas vraiment inquiété en seconde période, il se montre encore inspiré durant la prolongation sur une frappe de Jovetic. Il est finalement battu par la tête d'El Kaabi.
Dodô (6) : face au remuant Podence dans son couloir, le latéral droit a livré un match solide. Il a pris le dessus sur son adversaire au fil des minutes en remportant quasiment tous ses duels.
Nikola Milenkovic (7) : le solide défenseur de la Viola était chargé de s'occuper du buteur de l'Olympiakos El Kaabi. Autoritaire, il a mis le Marocain dans sa poche en dominant tous les duels.
Lucas Martínez Quarta (6) : le défenseur central a livré un match sérieux. Il s'est distingué avec des jaillissements efficaces et un placement intelligent.
Cristiano Biraghi (5) : le latéral gauche n'a pas été véritablement mis en danger défensivement dans son couloir. En revanche, le capitaine de la Fiorentina n'a pas particulièrement brillé dans la relance en ratant plusieurs fois sa cible sur des longs ballons. Remplacé à la 106e par Luca Ranieri (non noté).
Arthur Melo (4) : le milieu de terrain n'a pas eu une grande influence dans l'entrejeu et il a été timide dans l'impact physique. Néanmoins, il s'est appliqué sur les quelques ballons touchés pour orienter le jeu de son équipe. Remplacé à la 74e par Alfred Duncan (non noté).
Rolando Mandragora (4) : un match discret pour le milieu de terrain. Il a eu une influence assez quelconque sur la mise en place du jeu offensif.
Nicolás González (6) : le milieu offensif droit n'a pas marqué mais il a été sur plusieurs actions de son équipe et il a beaucoup travaillé défensivement. Remplacé à la 106e par Lucas Beltran (non noté).
Giacomo Bonaventura (4) : le milieu offensif a eu deux occasions de donner l'avantage à la Viola en première période : il gâche une énorme occasion avec une frappe trop molle dans la surface, puis il perd un face à face avec le gardien. Au final, cela coûte cher... Remplacé à la 82e par Antonín Barák (non noté).
Christian Kouamé (5) : généreux et très disponible, l'Ivoirien a fait des différences sur des accélérations et jolis gestes techniques avec ses grands compas pour déstabiliser la défense grecque. Cependant, il a souvent manqué de justesse pour bien terminer ses actions, à l'image d'une frappe totalement ratée en seconde période alors qu'il était tout seul dans la surface. Remplacé à la 82e par Jonathan Ikoné (non noté).
Andrea Belotti (4) : l'attaquant italien s'est dépensé sans compter à la pointe de l'attaque mais il n'a eu qu'une seule occasion sur un tir trop précipité qui est passé à côté du but. Généreux mais trop brouillon, il n'a pas représenté un danger pour la défense grecque. Remplacé à la 59e par Mbala N'Zola (non noté).
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OLYMPIAKOS 1-0 FIORENTINA (mi-tps: 0-0) - LIGUE CONFERENCE - Finale / fin.
Stade : OPAP Arena - Arbitre : Artur Soares Dias
Buts : A. El Kaabi (116e) pour OLYMPIAKOS
Avertissements :
OLYMPIAKOS :
FIORENTINA :
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