Équipe de France : statut de favori, Deschamps calme tout le monde

Souviens-toi l'Euro dernier… Championne du monde en titre à l'époque, l'équipe de France faisait figure d'immense favorite pour la compétition européenne, dont elle est finalement sortie dès les huitièmes de finale face à la Suisse (3-3, 4-5 t.a.b.), malgré le retour de Karim Benzema.

L'ancien joueur du Real Madrid n'est plus là aujourd'hui, idem pour Paul Pogba, mais les Bleus semblent tout de même disposer du meilleur effectif d'Europe sur le papier. La bande à Kylian Mbappé fait donc logiquement partie des grands prétendants à la victoire finale.

«S'y voir déjà serait la pire des choses»

Le dernier carré, tel est l'objectif fixé par le président de la FFF, Philippe Diallo, à Didier Deschamps et ses troupes. Mais ne comptez pas sur le sélectionneur tricolore pour trop s'avancer. «Quelle est l'ambition sur cet Euro ? Le premier rendez-vous, c'est le 17 juin face à l'Autriche. Il ne faut pas se voir au-delà. On connaît nos trois premiers adversaires et on aura du répondant en face», a déclaré l'ancien coach de l'Olympique de Marseille lors d'un long entretien accordé à la presse régionale.

«Huit équipes européennes figurent dans les dix premiers du classement FIFA et peuvent légitimement ambitionner d'aller tout là-haut. Sur le potentiel, au regard de ce qu'on a réalisé, on peut faire partie des favoris. Mais s'y voir déjà serait la pire des choses, et ce n'est pas le cas», a poursuivi DD, qui refuse toutefois de parler de revanche après le traumatisme de l'Euro 2021, la seule véritable ombre au tableau de son mandat démarré en 2012 avec la sélection nationale.

Pas de revanche après le traumatisme de 2021

«Une forme de revanche ? Non. Trois au niveau international, c'est long… Évidemment, ceux qui y étaient s'en souviennent, mais on a fait d'autres choses depuis (un titre en Ligue des Nations et une finale de Coupe du monde, ndlr), a répondu l'ancien milieu de terrain. La seule motivation, c'est de tout faire pour aller au bout.» Pour cela, il faudra déjà commencer par bien gérer la phase de poules, avec trois adversaires dont Deschamps se méfie particulièrement, à savoir l'Autriche, les Pays-Bas et la Pologne.

«Est-ce que les gens sous-estiment l'Autriche ? Beaucoup. Je regarde dans le détail ce qu'ils ont réalisé, y compris dernièrement, et personne n'en parle. C'est solide, comme les Pays-Bas. Sur nos deux dernières confrontations avec eux (deux victoires Bleus, 4-0 en mars 2023 puis 2-1 en octobre de la même année, ndlr), il leur manquait cinq titulaires. On a un groupe très dense, a rappelé l'homme sous contrat avec les Bleus jusqu'en 2026. Avant de penser à la deuxième phase, il faut se focaliser sur la première.»

Un Euro pour compléter le palmarès

En cas de victoire le 14 juillet, jour de la finale, Deschamps remporterait ainsi le seul trophée qui lui manque avec l'équipe de France. «C'est mon ambition, et je suis là pour ça. Pas pour faire rire ou faire acte de présence. On aurait pu connaître ce bonheur en 2016, a-t-il rappelé. C'est un objectif commun, mais ce n'est pas mon objectif par-dessus tout. Moi, ce qui m'intéresse, c'est cet Euro.» Pour rappel, les Bleus disputeront un ultime match amical face au Canada dimanche (21h15), avant que les choses sérieuses ne démarrent.

D'après vous, l'équipe de France va-t-elle remporter l'Euro ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…