Droits TV : la sortie hors-sol de Nicollin

La Ligue 1 est sauve. Enfin, elle n'est pas (encore) morte. Après de longs mois à tenter de trouver un diffuseur pour la période 2024-2029, la LFP a réussi à s'entendre avec DAZN et beIN SPORTS.

Le prix mensuel pour suivre l'intégralité du championnat de France ? 44,99 euros. Une addition salée pour neuf matchs hebdomadaires et rien de plus.

La loi de l'offre et de la demande pour Nicollin

Qui est content ? Pas le fan lambda, non. Les présidents de Ligue 1 ? En grande partie. Parmi ceux qui ont applaudi cet accord, estimant que la banqueroute a été évitée, on retrouve Laurent Nicollin. «Est-ce que je comprends l'indignation autour de ce tarif ? Indignation, oui, mais c'est plus cher en Italie, en Espagne, en Allemagne ou en Angleterre» , a soufflé le patron de Montpellier dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien.

Pour le boss du MHSC, les débats autour du prix des abonnements ne servent à rien. «On est dans un pays de liberté, le mec qui peut s'abonner le fait, celui qui ne peut pas ne le fait pas» , a simplement reconnu l'homme d'affaires héraultais. «A un moment donné, si c'est cher pour certains, c'est l'offre et la demande. On ne fait pas sortir les gens dans la rue avec un fusil en leur disant de s'abonner à DAZN !» , a insisté le businessman de 51 ans.

L. Nicollin – «c'est très français de critiquer»

Nicollin a surenchéri : il n'y a pas matière à polémiquer. «Après, c'est très français de critiquer, mais si vous n'avez que ça à foutre... Quand je vais au restaurant, si ce n'est pas bon je ne dis pas que je n'aime pas, je ne vais pas écrire des notes, des trucs...» , a terminé l'entrepreneur montpelliérain. Une sortie honnête mais qui peut sembler déplacée en ces temps de crise. Surtout avec un prix aussi dissuasif pour suivre un championnat loin de proposer le meilleur spectacle.

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