Il est coutume de dire qu'il est plus difficile de rester sur le trône que d'y parvenir. Un poncif qui ne concerne pas le Bayer Leverkusen. En effet, le club phare du géant pharmaceutique a attendu 120 ans avant de remporter son premier titre de champion d'Allemagne.
Alors, tout ce qui peut arriver au Werkself, désormais, peut être considéré comme du plus. La bande à Xabi Alonso a tout de même un nouveau statut à faire respecter et rêve de faire aussi bien que lors de la saison 2023-2024.
La frayeur contre Stuttgart
La bonne nouvelle pour les fans des Schwarzroten, c'est que cette campagne a bien commencé. Et pour cause, Leverkusen a mis la main sur son premier trophée en Supercoupe d'Allemagne. Le champion en titre a aussi soigné son entrée en Bundesliga en gagnant son premier match. Dis comme cela, on pourrait croire que le Bayer s'est baladé, à l'image de la majorité de ses rencontres lors de l'exercice écoulé. Figurez-vous que non.
Pour arriver à bout de Stuttgart (2-2, 4-3 tab), la semaine passée, les partenaires de Victor Boniface ont dû attendre les tirs au but, eux qui ont évolué à dix durant une grosse partie du match après l'expulsion de Martin Terrier à la 37e minute pour un tacle dangereux. Il a d'ailleurs fallu une égalisation tardive de Patrik Schick à la 88e minute pour s'offrir le droit de disputer cette séance, remportée grâce à la justesse et le sérieux de ses tireurs.
Un but à la... 101e minute
Sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach (2-3), vendredi, pour son entrée en lice en championnat, Leverkusen est passé par tous ses états. Après avoir mené 2-0 grâce notamment à un coup de canon de Granit Xhaka, le champion s'est fait reprendre en seconde période. C'est finalement Florian Wirtz qui a permis aux siens de l'emporter en marquant un penalty en deux temps à la... 101e minute. Le but le plus tardif depuis que le B04 est intouchable sur la scène nationale.
A l'époque du grand Manchester United, il y avait le «Fergie time» , en référence aux nombreux buts inscrits par les Red Devils au-delà du temps réglementaire. On peut aisément parler de «Xabi time» avec cette manie de Leverkusen à faire basculer les rencontres sur le fil. Lors de la dernière saison, l'équipe de l'entraîneur espagnol avait fait trembler les filets à 14 reprises dans le temps additionnel. Une recette qui fonctionne à merveille. Pour le moment.
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