Colère, déception, indifférence… Chaque supporter du Paris Saint-Germain prend la nouvelle à sa manière. En tout cas, les fidèles du Parc des Princes ne s'attendaient pas à l'accord entre Adrien Rabiot et l'Olympique de Marseille.
Libre depuis la fin de son contrat à la Juventus Turin en juin dernier, le milieu de 29 ans a bien eu d'autres options pendant le mercato estival.
Rabiot avait annoncé la couleur
Le quotidien Le Parisien cite Manchester United, le Milan AC, West Ham ainsi qu'une offre saoudienne difficile à refuser. La liste de ses courtisans ne contient pas le PSG. Et pour cause, une réconciliation avec son club formateur n'a jamais été envisagée cet été.
Avant son départ libre en 2019, Rabiot avait passé ses derniers mois au placard à cause de son refus de prolonger. L'ancien Bianconero, marqué par cet épisode, avait déclaré en mars dernier qu'un retour lui semblait «compliqué» et que ce n'était «pas (sa) priorité». Quant au PSG, l'entraîneur Luis Enrique réclamait la venue d'un milieu fort techniquement, organisateur de jeu et doté d'un gros volume. Le coach espagnol, opposé à l'arrivée d'un grand gabarit, n'a donc pas pensé à Rabiot et a finalement accueilli sa priorité João Neves.
Al-Khelaïfi n'a pas digéré
Enfin, nos confrères ajoutent que le président Nasser Al-Khelaïfi, réputé rancunier, n'a jamais tourné la page après le clash. Auprès des médias, son entourage prend soin de démentir un éventuel retour de l'international tricolore lorsque la rumeur refait surface. Il n'y avait donc aucune chance de voir Rabiot revenir. Pas sûr que l'explication soit suffisante pour effacer les accusations de trahison.
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