Jeudi dernier, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps dévoilait sa liste pour ce rassemblement d'octobre, sans son attaquant phare Kylian Mbappé afin de lui permettre de poursuivre sa remise en forme après son retour de blessure.
La veille, le joueur du Real Madrid avait pourtant joué 35 minutes sur la pelouse de Lille (0-1) en Ligue des Champions, et deux jours plus tard, l'ancien Parisien a pris part au match de Liga contre Villarreal (2-0) pendant 70 minutes.
Une pression du Real...
L'absence du capitaine des Bleus, visiblement apte à jouer avec son club, pour les matchs de Ligue des Nations contre Israël (10 octobre) et la Belgique (14 octobre) a donc logiquement interpellé. Sur France Info ce lundi, le président de la Fédération Française de Football Philippe Diallo a insinué que le Real avait exercé une pression pour que Mbappé ne soit pas retenu.
«Il y a une pression exercée par les clubs sur leurs joueurs», a regretté le patron de la FFF de manière globale. «On pourrait multiplier les exemples où des clubs qui ont des grandes ambitions avec des grands joueurs, à un moment, sont certainement moins favorables à laisser partir leurs joueurs en sélection nationale», a-t-il plus explicitement souligné.
Diallo milite pour la défense des sélections
Ainsi, Diallo l'a confirmé : Deschamps s'est passé de Mbappé après avoir consulté le joueur et le staff des Merengue, qui a conclu qu'il était préférable de ne pas le convoquer. «Il n'y a rien au-dessus de l'équipe de France et des sélections nationales. Didier avait échangé avec lui directement et avec le staff médical du Real Madrid, et il a décidé de ne pas le sélectionner, ce qui ne remet pas en cause l'attachement de Kylian à l'équipe de France», a assuré le patron de la 3F.
Pour lutter contre la dévalorisation des sélections nationales, le dirigeant appelle ainsi à une mobilisation pour la réorganisation du calendrier : «La question qui est posée, c'est qu'aujourd'hui, dans un calendrier démentiel, avec de multiples compétitions, les top joueurs sont sur des rythmes de 65 matchs par an. On arrive à une sorte de plafond où il est nécessaire que les clubs, les sélections nationales, les instances, s'assoient autour d'une table, notamment dans un objectif de préserver les sélections nationales et retrouver un équilibre», a suggéré Diallo. Ce qui ne déplairait pas aux supporters tricolores, qui attendent que lumière soit faite sur le cas Mbappé (voir article ici)...
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