Mercato : Isak en feu, Newcastle fixe un prix rebutant

Deux ans après le rachat par l'Arabie Saoudite, Newcastle n'a pas énormément avancé. Le club anglais a bien effectué son retour en Ligue des Champions en 2023-2024 mais l'aventure s'est terminée dès la phase de poules. Un projet faramineux qui a pris du retard mais qui reste d'actualité. Au point de pousser les dirigeants à mettre les barbelés autour de leurs joueurs.

Isak écrase tout sur son passage

Le plus performant d'entre eux ? Alexander Isak. L'attaquant suédois est dans le circuit depuis quasiment une décennie mais n'a que 25 ans et se retrouve dans la forme de sa vie. Après une dernière saison à 25 buts en 40 matchs toutes compétitions confondues, l'ex-joueur du Borussia Dortmund et de la Real Sociedad carbure à plein régime puisqu'il a inscrit 11 réalisations en 16 matchs de Premier League depuis le coup d'envoi de l'exercice.

S'il a connu un départ plus poussif en 2024-2025 avec un but en 5 matchs et une blessure à l'orteil qui l'a privé de trois rencontres dont le choc contre Manchester City, Isak a mis le bleu de chauffe et reste sur une série impressionnante de 10 buts sur ses 10 dernières sorties en championnats avec des réalisations contre Chelsea, Arsenal, Nottingham Forest, Liverpool, Brentford, Leicester, Aston Villa et même un triplé face à Ipswich. Il terminera son excellente année 2024 face à Manchester United, lundi.

Un prix de départ à 180 M€

Une forme exceptionnelle pour un avant-centre complet, alliant technique, puissance et rapidité, qui n'a pas échappé aux principales écuries du Royaume. Arsenal, en quête d'un buteur, est d'ailleurs le plus chaud pour accueillir l'ancien acolyte de Zlatan Ibrahimovic, grand fan de Thierry Henry avec son numéro 14 dans le dos. Un intérêt logique qui ne devrait toutefois pas permettre à Isak de descendre dans la capitale anglaise dans un avenir proche. Ni même ailleurs.

Selon The Telegraph, Newcastle n'a pas l'intention de le laisser partir alors qu'il lui reste trois ans et demi de contrat. Si un club souhaite l'enrôler, il devra payer 180 millions d'euros, un tarif deux fois et demi supérieur à son prix d'achat à l'été 2022, à savoir 70 millions d'euros. Une manière de repousser tous ses courtisans efficacement d'autant que les patrons des Magpies n'ont pas forcément besoin d'argent dans l'immédiat. Une forteresse bien gardée.

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