Un gamin de 17 ans a symbolisé le réveil de l'Olympique de Marseille. Décevant en première période, le club phocéen a réussi à se reprendre pour obtenir un nul face à Strasbourg (1-1) dimanche en Ligue 1 au Stade Vélodrome.
Lancé à la mi-temps pour remplacer un Neal Maupay totalement verrouillé, l'attaquant Robinio Vaz a changé le visage de l'OM.
Vaz, du dynamisme et du cran
Déjà intéressant lors de son entrée à la 84e minute contre Lille (1-1, 3-4 t.a.b.) en Coupe de France mardi dernier, l'ancien Sochalien a immédiatement apporté du dynamisme au secteur offensif phocéen grâce à ses appels en profondeur. Remuant, il a été récompensé de ses efforts en obtenant un penalty face à Andrey Santos pour l'égalisation de Mason Greenwood. Dans la foulée, sur un centre de Quentin Merlin, Vaz a été proche d'être le héros de l'OM, mais sa reprise s'est envolée dans les tribunes.
«J'ai bien aimé son entrée, mardi aussi, a souligné son coéquipier Pierre-Emile Højbjerg pour DAZN. C'est un gars qui veut s'améliorer, qui veut donner quelque chose à l'équipe. En tant que jeune joueur, sa manière de saisir ses opportunités, c'est beau à voir. Je trouve qu'il inspire les autres pour montrer comment rentrer dans un match et essayer de faire la différence.» Noté 7/10 par la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes ici), Vaz a effectivement saisi sa chance.
De Zerbi a aussi apprécié
En l'absence d'Elye Wahi, toujours à l'infirmerie, l'entraîneur olympien Roberto De Zerbi n'a pas hésité à lancer le natif de Mantes-la-Jolie face aux difficultés de Maupay. Et après la partie, le technicien italien a même réalisé une révélation : Vaz était tout proche de connaître sa première titularisation. «Je fais jouer les joueurs qui le méritent le plus de mon point de vue. Avec l'absence d'Elye Wahi et le fait que Neal Maupay, qui est un de mes joueurs préférés, était peut-être un petit peu moins lucide, c'était quand même le troisième match d'affilée aussi qu'il jouait. Je pensais qu'il méritait», a-t-il confié.
«Robinio apporte de l'énergie, il a fait un bon match et est un joueur très fort. Après, c'est sûr que c'est un garçon de 2007, donc il faut réussir à le gérer au mieux. Mais je l'avais déjà dit, je n'ai pas peur de faire jouer les jeunes. J'ai même eu le doute de le faire débuter ou pas», a terminé De Zerbi. Une arme offensive supplémentaire à la disposition du Transalpin.
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