Roma : Ranieri fait de la résistance

C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure confiture. Après la marmelade amère, parfois indigeste, servie par Daniele De Rossi et Ivan Juric, Claudio Ranieri a trouvé une recette qui ravit les papilles des supporters de l'AS Roma.

La Roma ne perd plus

Les essais pour trouver les bons ingrédients ont été multiples. Après quatre matchs et trois défaites face à Naples (1-0), l'Atalanta (0-2) et Côme (2-0) – et un succès devant Lecce (4-1) – le confiturier de 73 ans, sorti de sa retraite pour sauver son amour de jeunesse, n'a plus jamais perdu en Serie A. Sur les 11 dernières sorties, la Louve a gagné à 8 reprises pour 3 nuls. 27 points sur 33 possibles au compteur, aucune équipe ne fait mieux depuis deux mois et demi.

Une série impressionnante dans un calendrier certes dégagé, mais tout de même. La Roma a tenu le choc contre l'AC Milan (1-1), Bologne (2-2) et Naples (1-1), a remporté le derby face à la Lazio (2-0) et a même réussi à enchaîner trois matchs sans prendre de but en championnat contre Venise (0-1), Parme (0-1) et Monza (4-0). Une première cette saison pour une équipe désormais 8e et virtuellement qualifiée pour la Ligue Conférence.

Ranieri rêve de la Ligue Europa

La Roma peut-elle ambitionner de retrouver la Ligue des Champions ? A 11 journées du terme, les Giallorossi comptent 7 points de retard sur la 5e place occupée par la Lazio. Mais avec trois rencontres à leur portée contre Empoli, Cagliari et Lecce sur ce mois de mars, l'écart peut se réduire avant le grand run à venir puisque la Juventus, la Lazio, l'Inter, la Fiorentina, l'Atalanta et l'AC Milan seront au programme entre le 6 avril et le 18 mai.

Autre moyen de rêver d'un retour en C1 : la Ligue Europa. Les joueurs de la capitale, dans le sillage de son duo formé par Paulo Dybala et Artem Dovbyk, affronteront l'Athletic pour une place en quarts de finale de la «deuxième Coupe d'Europe» après avoir sorti le FC Porto. Une compétition que Ranieri rêve de remporter, lui qui n'a que la Supercoupe d'Europe 2004 avec Valence – grâce au travail de Rafael Benitez – au compteur sur la scène continentale. Avant un adieu définitif ?

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