Equipe de France : Bouaddi, génie convoité

Qui, à 17 ans, peut se vanter d'avoir bluffé son monde en Ligue des Champions, face à des adversaires comme le Real Madrid (1-0), la Juventus (1-1), ou le Borussia Dortmund (1-1) ?

Pas grand monde peut se targuer d'afficher la précocité d'Ayyoub Bouaddi sur la scène européenne. Flashé par tous les détecteurs de talents, le milieu de terrain de Lille va se retrouver, tôt ou tard, à devoir faire un choix concernant sa nationalité sportive.

Bouaddi fera son choix plus tard

Né en France de parents Marocains, le brillant relayeur lillois devra donc décider de représenter l'un de ces deux pays si, bien sûr, son ascension lui permet de prétendre au niveau international. Cependant, selon le journal L'Equipe ce mercredi, ce n'est pas un sujet qui tourmente le jeune Bouaddi. Il fera son choix «plus tard», indique le quotidien, en son âme et conscience, sans l'influence de personne.

Jusque-là, la pépite nordiste, présentée comme quelqu'un d'extrêmement mature, et ce depuis très jeune (il a décidé d'arrêter de consommer du Coca-Cola, des frites, et de réguler son sommeil comme un adulte alors qu'il n'était pas encore ado), a représenté l'équipe de France depuis les U16, et jusqu'à sa première convocation chez les Espoirs en novembre dernier.

Le Maroc veut le convaincre

Bouaddi n'a donc pas trop le profil à se tracasser à ce sujet. Toujours est-il que, logiquement, les Lions de l'Atlas tentent de le persuader de choisir le Maroc. Ces dernières années d'ailleurs, plusieurs binationaux ont opté pour la sélection médaillée en chocolat à la Coupe du monde 2022 au Qatar, à l'image d'Eliesse Ben Seghir, Bilal El Khannouss… ou son coéquipier au LOSC Osame Sahraoui, qui avait honoré une première cape en match amical avec la Norvège, avant de faire machine arrière. À 17 ans, Bouaddi a le temps de choisir, mais nul ne sait si le temps se montrera patient avec lui.

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