Barça : Araujo, le fossoyeur

Le FC Barcelone ne remportera pas le triplé et ne disputera pas une première finale de Ligue des Champions depuis dix ans. Malgré une remontée fantastique et un but de Raphinha à la 88e minute qui aurait pu, dû, permettre au club catalan d'arriver à bout de l'Inter (4-3 ap), mardi, la pièce est tombée du mauvais côté.

Si Simone Inzaghi a été très inspiré sur ses changements, puisque Mehdi Taremi et Davide Frattesi, entrés en jeu, ont été respectivement passeur décisif puis buteur sur l'ultime réalisation de la partie, Hans-Dieter Flick a eu le nez un peu moins creux en remplaçant Iñigo Martinez par Ronald Araujo (26 ans) à la 75e minute.

Araujo à la rue sur les deux derniers buts

En effet, l'Uruguayen a été catastrophique durant toute sa présence sur le terrain. Sur le but égalisateur de Francesco Acerbi dans le temps additionnel de la seconde période, celui qui a récupéré le brassard de capitaine au moment de son apparition sur le terrain a été complètement apathique en laissant un espace trop important que le défenseur italien de 37 ans n'a pas hésité à exploiter pour arracher la prolongation.

Une action qui ne l'a clairement pas rassuré et qui a forcément trotté dans sa tête au moment où Marcus Thuram, auteur d'une belle prestation mais qui n'est pas forcément connu pour sa pointe de vitesse, l'a déposé sur le côté gauche de la surface pour permettre au champion d'Italie d'inscrire le quatrième but synonyme de qualification. Un manque de tranchant rédhibitoire à un tel niveau de compétition et fatal au club catalan.

Le souvenir douloureux face au PSG

Le plus difficile à encaisser pour les supporters blaugrana ? La répétition des erreurs. Car ce n'est pas la première fois que le Céleste coûte la qualification au prochain tour de la C1. La saison passée, Araujo avait déjà plombé son équipe en récoltant un carton rouge direct pour une faute en tant que dernier défenseur sur Bradley Barcola... alors que le Paris Saint-Germain comptait deux buts de retard sur la double confrontation.

«Tout était entre nos mains et nous leur avons offert la qualification. Et nous leur avons offert sur un plateau» , avait d'ailleurs fait remarquer Ilkay Gündogan, frustré, dans la foulée de l'élimination contre le champion de France. Un discours qui sonne encore plus vrai un peu plus d'un an plus tard au sujet d'Araujo, récemment prolongé jusqu'en juin 2031... après avoir failli signer à la Juventus en janvier dernier.

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