Mercato : Neom veut profiter du chaos à l'OL

Si la canicule touche l'ensemble du territoire, l'orage gronde sur le Rhône. Rétrogradé administrativement en Ligue 2, l'Olympique Lyonnais n'a jamais paru aussi vulnérable. Dans ce climat d'incertitude, certains clubs flairent la bonne affaire.

Promu en Roshn Saudi League, Neom s'était arrangé avec la formation rhodanienne pour chiper Saïd Benrahma contre 12 millions d'euros, l'hiver dernier. Un coup de pouce financier bienvenu pour l'OL… mais qui ouvre aujourd'hui la voie à une possible attaque moins souhaitée.

Neom à l'assaut de Perri

Selon L'Équipe, Neom a jeté son dévolu sur Lucas Perri. À 27 ans, le gardien brésilien sort d'une saison pleine (45 matchs toutes compétitions confondues, 13 clean-sheet) et reste sous contrat jusqu'en juin 2028. Mais l'appât du gain est trop fort : le club saoudien, dopé par des moyens colossaux, pourrait déposer un chèque supérieur à 15 millions d'euros sur la table, soit près de cinq fois son prix d'achat à Botafogo (3,25 M€) en janvier 2024.

Après le meneur de jeu algérien, qui était arrivé au bout de son aventure à Lyon, Neom poursuit donc sa stratégie : profiter du chaos financier pour renforcer son effectif sans sourciller. Mieux encore, le club du Golfe a déjà sécurisé un accord avec Alexandre Lacazette, libre de tout contrat et qui a déjà passé sa visite médicale. Si la rétrogradation est entérinée, difficile d'imaginer l'OL pouvoir résister longtemps à ces offensives XXL.

Perri face à son destin

Reste que pour le portier lyonnais, la décision mérite réflexion. Le Brésilien, qui n'a encore jamais disputé une saison complète en Europe avant son arrivée à Lyon, semblait sur la pente ascendante malgré la campagne en demi-teinte de son équipe. Convoqué en sélection en août 2023 sans avoir encore eu sa chance, il peut espérer viser plus haut à moyen terme même si la concurrence demeure forte avec Alisson Becker et Ederson.

Quitter l'Europe pour un gros salaire après seulement 18 mois comme titulaire à l'OL n'est pas sans risque. Leeds, promu en Premier League, reste attentif et offrirait une exposition autrement plus forte qu'un championnat saoudien certes en progression mais encore loin de ce qui se fait de mieux sur le Vieux Continent. Pour Perri, l'équation est claire : viser le court terme financier ou poursuivre sa progression sportive. La balle est dans son camp. À Lyon, on sait déjà qui a la main.

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