PSG : Safonov s'inquiète

Recruté pour 20 millions d'euros par le Paris Saint-Germain l'an passé, en provenance de Krasnodar, Matvey Safonov était venu pour jouer. D'abord en concurrence avec Gianluigi Donnarumma, profitant de la méforme de l'Italien pour jouer des matchs importants, à l'image du déplacement sur la pelouse du Bayern Munich (0-1) en Ligue des Champions, le Russe est peu à peu rentré dans le rang.

Mais le turnover effectué par Luis Enrique lui était favorable : Safonov avait au final disputé 17 rencontres : 10 en championnat, 5 en Coupe de France et 2 en Coupe d'Europe. Soit un peu plus d'un quart des matchs du PSG, toutes compétitions confondues. Problème, la donne n'est plus du tout la même cette année, le concernant.

Safonov frustré par sa gestion

Depuis l'arrivée de Lucas Chevalier en provenance de Lille, contre 55 millions d'euros (bonus inclus) avant le départ de Donnarumma à Manchester City, Safonov n'a pas encore eu l'occasion de jouer. Alors qu'il avait l'habitude de prendre part à certains matchs de championnat pré ou post Ligue des Champions, le portier de 26 ans n'a pas encore eu sa chance cette année. Et l'intéressé ne s'est pas privé de partager publiquement sa lassitude.

«C'est vraiment frustrant car on ne sait pas qui joue jusqu'à la dernière minute», a-t-il réagi, lors d'une session de questions-réponses sur le réseau social Instagram. «Il faut se préparer physiquement et mentalement pour chaque match. S'énerver est la chose la plus facile face à cette situation. Il est beaucoup plus difficile de maintenir la motivation et la force pour continuer le combat», a expliqué Safonov.

Safonov ne baisse pas les bras

Chevalier joue très probablement beaucoup afin de favoriser son intégration et son acclimatation au jeu parisien. Mais cette gestion réduit de facto les perspectives de celui qui partage la même date de naissance que Donnarumma, sans que cela ne remette en question son avenir à Paris. En tout cas, pas pour l'instant. «Je n'ai pas de projet à long terme. Pour le moment, mon plus grand souci, c'est le temps de jeu. Je concentre tous mes efforts là-dessus», a poursuivi le Russe. D'ici la fin de son contrat, en juin 2029, Safonov refera sûrement le tour de la question. Parce que sa patience atteindra un jour ses limites.

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