Sablé : "Dhorasoo m’en a fait baver"

Régulièrement, retrouvez sur Maxifoot des interviews surprenantes et décapantes des principaux acteurs du foot où vous apprendrez tout sur leur vie hors des pelouses du championnat. Les interviews que l'on appelle les «36 de Maxifoot» sont découpées en deux parties : côté terrain, et côté vie privée.

A 29 ans, Julien Sablé est déjà un vieux briscard de notre championnat. Il faut dire que le milieu de terrain de l'OGC Nice a fait ses débuts chez les professionnels lors de la saison 1997-98, sous le maillot de l'AS Saint-Etienne, en Ligue 2. En 1999, il effectue ses premiers pas parmi l'élite avec les Verts. Après une relégation en L2 en 2001, puis une nouvelle montée trois ans plus tard, le natif de Marseille quitte son club de toujours en 2007 pour rejoindre le RC Lens. Mais dans l'Artois, l'aventure tourne mal pour Sablé. Si son professionnalisme reste cité en exemple, le milieu de terrain peine à s'imposer chez les Sang et Or. En janvier 2009, alors que le Racing se bat pour retrouver l'élite, l'ancien Stéphanois décide lui de prendre la direction de la Côte d'Azur, pour y rejoindre son ex-entraîneur dans le Forez, Frédéric Antonetti. Le milieu de terrain a pris part à 16 rencontres de Ligue 1 cette saison.

Quelle est ton équipe française préférée ?

Maintenant, on va dire que c'est Nice.

Et étrangère ?

J'ai un petit faible pour Chelsea moi.

Quelle était ton idole de jeunesse ?

Comme je suivais tout particulièrement l'OM, j'étais fan de Chris Waddle.

Quel est l'entraîneur qui t'a le plus marqué ?

Il y en a deux qui ont vraiment compté pour moi et que j'ai connu tous les deux à Saint-Etienne, c'est Frédéric Antonetti et Elie Baup.

Quel est ton meilleur souvenir sur un terrain de foot ?

La deuxième montée en Ligue 1 avec Saint-Etienne, en 2004.

Et le pire ?

La relégation en Ligue 2 avec Lens, en 2008. Alors qu'il y avait tout pour vivre une grande saison, on a vécu un enfer qui s'est soldé par une descente…

Quel est le joueur le plus chiant que tu aies croisé sur un terrain ?

Je me souviens de Vikash Dhorasoo. Lui, il m'en a fait baver. Il était vraiment très difficile de le prendre au marquage.

Quel est le meilleur joueur avec qui tu aies joué jusqu'à présent ?

J'ai eu la chance de connaître et de jouer avec Eric Carrière, un grand monsieur. En plus, on s'appréciait beaucoup. C'était vraiment un honneur pour moi de jouer avec lui.

Quel est le meilleur joueur du championnat de France selon toi ?

Actuellement, j'opterais pour Benoît Cheyrou. Il est vraiment en pleine bourre depuis le début de la saison.

Quel est le stade qui te fait rêver ?

J'aurais aimé avoir la chance d'évoluer un jour à l'Emirates Stadium, le nouveau stade d'Arsenal.

Qui est le joueur le plus technique à Nice ?

C'est certainement Chaouki Ben Saada. Il est pas mal avec un ballon dans les pieds.

Et qui a les "pieds carrés" ?

(rires) Chacun a sa technique on va dire…

Quel sera le podium de la Ligue 1, dans l'ordre, en fin de saison ?

C'est difficile… Des clubs comme Montpellier, Auxerre, sont encore devant. Mais je dirais les trois de l'année dernière, Bordeaux, Marseille et Lyon. Dans le même ordre.

Qui finira meilleur buteur ?

Mamadou Niang a ses chances. Il est bien parti là.

Pour garder les buts de l'équipe de France, plutôt Lloris ou Mandanda ?

Je dirais Lloris. Mais c'est difficile…

Si tu étais Michel Platini, tu changerais quoi dans le football actuel ?

Déjà, comme lui, je résisterai à la vidéo. J'essaierais de faire en sorte de rendre le foot plus humain, le faire revenir un peu à ses valeurs d'antan.

Quel est ton favori pour la Coupe du monde 2010 ?

J'aurais bien dit la France mais ça risque d'être difficile… Pourquoi pas un pays africain ? C'est peut-être l'année ou jamais. La Côte d'Ivoire peut faire un truc.

Si tu étais ton président, quelle recrue ferais-tu venir à Nice ?

Je ferais venir mon ami Patrice Carteron comme entraîneur.

A demain pour la seconde partie !