En grande forme, l'attaquant nigérian a confirmé son statut de bourreau des équipes sur une belle dynamique, lui qui a brutalement mis fin à la série fantastique du Bayer Leverkusen, invaincu toute la saison dernière jusqu'à cette finale de Ligue Europa. Un exercice quasi parfait que le club allemand ne réitèrera pas.
Leverkusen a coulé à Anfield
En effet, les hommes de Xabi Alonso ont connu la défaite sur cette campagne. Par deux fois, déjà. Une première en Bundesliga contre le RB Leipzig (2-3), le 31 août, au terme d'une rencontre largement dominée mais qui n'a pas tourné dans le bon sens. Une deuxième en Ligue des Champions face à Liverpool (4-0), mardi. Cette fois-ci, il n'y a rien à redire sur ce résultat qui reflète parfaitement la physionomie d'une partie durant laquelle le Bayer n'a fait illusion qu'une mi-temps avant d'exploser en plein vol, notamment sur un triplé de Luis Diaz.
«Le résultat est douloureux, plus que la performance probablement» , a soufflé Xabi Alonso, de retour à Anfield, après la rencontre. «Mais c'est la Ligue des Champions. C'est le plus haut niveau, et aujourd'hui, cela ne nous a pas suffi. Dans cette compétition, il faut aussi être décisif dans les deux surfaces, et c'est probablement là que nous avons manqué d'un peu de puissance, d'un peu de constance» , a poursuivi l'entraîneur espagnol, qui s'est rendu compte de l'écart qui sépare son équipe de ce qui se fait de mieux en Europe.
Tout reste à jouer
Bien évidemment, tout n'est pas à jeter pour Leverkusen, qui a tout de même enchaîné onze matchs sans perdre entre ces deux rencontres face à Leipzig et Liverpool, avec deux victoires autoritaires sur le Feyenoord (0-4) et l'AC Milan (1-0) en Ligue des Champions, mais aussi un nul contre le Bayern Munich (1-1). Mais avec beaucoup moins de réussite insolente que sur la seconde partie de la dernière saison, l'équipe donne l'impression de rentrer un peu plus dans le rang et d'avoir perdu sa magie.
Qualifié pour le 3e tour de la DFB Pokal, Leverkusen compte sept longueurs de retard sur le Bayern Munich après neuf journées de Bundesliga. Un écart déjà conséquent qu'il va falloir rapidement combler pour ne pas douter. Avec le revers subi sur les bords de la Mersey, l'actuel 4e du championnat allemand est provisoirement repassé parmi les barragistes (11e) avant de retrouver Salzbourg, l'Inter, l'Atletico Madrid et le Sparta Prague dans les prochaines semaines. Il faudra probablement un sans-faute pour aller chercher le TOP 8.
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